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KulturéCritik

29 avril 2010

[série] The Big Bang Theory

Voilà des siècles que je n'étais pas revenue alimenter mon blog. En même temps, personne ne le lit, donc finalement, l'un dans l'autre hein... (elle me fait rire cette expression)

 

Je vais donc parler de The Big Bang Theory, la série qui tue tout en ce moment. (J'en ai plein d'autres en stock, genre how i met your mother, Being Human, Misfits, Eureka, Dr House, etc.) 

Commençons par le commencement : The Big Bang Theory, c'est quoi ? C'est d'abord 2 colocataires, un peu surdoués en sciences, et surtout très geek. La vie sociale, c'est pas leur truc. Un s'en accomode très bien (Sheldon), l'autre aimerait découvrir ce merveilleux eldorado que constitue la vie sociale (Leonard). A cela viennent s'ajouter leurs deux amis, aussi geek et doués en sciences qu'eux : Howard et Raj. Howard, le petit juif qui vit toujours chez sa mère et toujours excité par la présence d'une fille, et Raj, l'indien qui déteste la nourriture indienne et qui ne parle jamais devant les filles, par timidité maladive. Et enfin, arrive celle par qui la vie sociale va s'incruster dans leur groupe : Penny, voisine de palier de Leonard et Sheldon. 

Qu'on se le dise : cette série n'est pas forcément pour les geeks purs et durs. Elle "vulgarise" suffisamment les choses geeks qu'on les comprends tout de même. Disons que si vous avez vu Star Wars et si vous lisez de temps en temps bashfr.org, alors, vous ne serez pas perdus ! 

Nous en sommes actuellement à la fin de la saison 3 (enfin, chez les américains), et c'est toujours aussi réussi (ça, c'est une phrase à mettre de le bouquin des phrases les plus simplistes du monde).
Si vous vous mettez à cette série, je prends le pari que votre personnage préféré deviendra vite Sheldon. Car, oui, j'ai dit qu'il s'accommodait très bien de sa situation de geek hors de la réalité des choses, mais, pire, il veut même éviter au maximum toute interaction sociale. Si on ajoute à cela qu'il a en plus certaines manies, voire certains TOC, qui règlent sa vie et ses journées comme du papier à musique, alors, là, on a le jackpot. Sheldon est devenu le héros de toute une génération. J'en connais deux qui sont devenus super fans de Sheldon et le considèrent comme leur maître à penser !

Pour ma part, étant une fille, (y dit qu'y voit pas l'rapport) je ne sais pas trop qui je préfère, j'aime bien le caractère de chacun des personnages. Bon sang, c'est vrai que c'est dur à choisir ! Avec Friends, c'était simple, mes préférés, c'étaient Chandler et Monica. dans X-Files, c'était Scully. Dans Ally mc beal, c'était John Cage et Ling !  Bon, en tout cas, je peux déjà dire qui est le personnage que je déteste le plus dans The Big Bang Theory : la mère de Leonard. Elle est aussi tarée que Sheldon (d'ailleurs, les deux s'entendent à merveille), mais sans le côté amusant de Sheldon. ça devient donc un personnage désagréable au possible, sans moyen de la faire changer. (aimer son enfant, c'est hors de ses compétences par exemple)

Bref, malgré ce perso, qui, heureusement, n'apparaît pas souvent dans la série (je préfère la mère de Sheldon d'ailleurs, plus humaine, mais avec ses défauts : c'est une fervante croyante !), il faut découvrir cette série qui vaut son pesant de cacahuètes.

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6 juillet 2009

[musique] Michael Jackson

Bon, je pouvais difficilement passer à côté de Michael Jackson, étant 1/ le chanteur que je préférais 2/ le chanteur qui est décédé y'a pas longtemps ! Je me dois d'évoquer Michael, plus d'une semaine après sa mort, qui a, il faut bien le dire, bouleversé le monde entier. Je passerai sur l'histoire de sa peau et de sa chirurgie esthétique, d'abord, parce que je ne suis pas psychiatre, je ne le connais pas, et ensuite, parce que ça n'a rien à voir avec la musique. On sait que Michael était un mec bizarre, mais après tout, on s'en fout, ce qui importe, c'est le putain de génie qui l'animait. Je passerai aussi sur l'histoire de sa vie, il vous faudra lire les noooooombreux articles qui poussent tels de la moisissure sur ton chocolat préféré. Ou mieux, lisez Moonwalk, l'autobiographie de Mike, ça vous donnera une idée de comment a débuté sa vie, et des pistes sur "pourquoi qu'il voulait rester enfant ?". Je tiens à rassurer les éventuels fans qui me liront, je ne m'arrêterai pas à Thriller, car, non, Michael n'a pas arrêté d'être génial après Thriller, loin de là. Tous ceux qui croient que Michael n'a rien fait de bien depuis Thriller et ses clips sont des imbéciles. Et Smooth Criminal alors ? Et Man In The Mirror ? Et Who is it ? Et Stranger In Moscow ? Et Whatever Happens ? C'est du pipi de chat ? Reprenons du début. 1979. Michael, c'est un petit jeune qui en veut. Il aime bien chanter et danser avec ses frères, mais il a bien envie de faire ses premiers pas tout seul, comme un grand. Alors, il rencontre Quincy Jones, et crée l'excellent Off The Wall (comment ça, je ne suis pas objective ?). Des titres sont devenus incontournables (Rock With you, don't stop 'til you get enough), tandis que d'autres sont encore inconnus au public lambda : la ligne de basse de "Get On The Floor", le "Girlfriend" qui donne l'impression de voir des fleurs partout, la litanie du "je peux pas m'en empêcher, même si je le voulais" "I can't help it" dans le texte. Bon, scores tout à fait honorable qui lui donne confiance. (comme s'il en avait déjà besoin à l'époque) 1982, il remet ça avec Thriller. Bon, ok, tout le monde connaît l'histoire, l'album le plus vendu de tous les temps. Et avec sa mort, il est pas prêt d'être détrôné. L'anecdote marrante du jour, c'est que Michael était tellement à fond dans le taf, tellement sous pression qu'à un moment, à la fin de la première mouture de l'album, il en a pleuré tellement c'était mauvais. C'est après une remise à plat avec Quincy, qu'ils ont repris le travail et sortis enfin le chef d'oeuvre que tout le monde connaît. Hop, petit saut, et on passe à l'album Bad. Michael tient son rythme : un album tous les 4 ans. Vu qu'il enregistre environ une centaine de chansons par album, il lui faut tout ce temps là pour choisir sa tracklist. L'album est le plus identifiable de tous. J'entends par là que si vous l'écoutez maintenant, avec les bontempis qu'on entend, on se dit "ouh, années 80 en force !". Mais c'est aussi dans celui-là que le bonhomme chante des perles intemporelles : Man In The Mirror, par exemple. (Bon, ok, c'est pas lui qui l'a écrite, mais c'est lui qui la transcende avec son interprétation !) Je pourrais aussi m'arrêter sur Smooth Criminal (en fait, je pourrais m'arrêter sur chacune des chansons de cet album, mais j'y serais encore après demain, donc on va se limiter à Smooth). Et au clip qui va avec. Celui que l'on voit dans Moonwalker. Pas la version accélérée pour donner un genre, qui gâche le génie de ce clip. J'ai vu hier une critique amusante du film Moonwalker par "The guy with the glasses". Il y dit une phrase que je vais reprendre à mon compte tellement je suis d'accord avec lui : Si Michael a inventé le clip avec Thriller, il l'a perfectionné avec Smooth Criminal. Ce clip est vraiment parfait. Chorégraphie inimitable, croisements entre danseurs, style, classe, génie, bref, rien à ajouter, rien à enlever. Et là, je me dois de vous montrer en quoi Mike est génial. Car, c'est un hommage, tellement bien fait, qu'il devient un monument, autant que l'original dont il s'est inspiré. (allez sur youtube, et cherchez "Band Wagon Fred Astaire", vous verrez un ancêtre de Smooth Criminal !) Je passe sur le côté canon de Mike à cette époque, conscient de son sex-appeal, et qui en joue à merveille, notamment à chaque live de Dirty Diana. Après, sortira la tuerie qu'est Dangerous ! Là, faut avoir des bouchons dans les oreilles pour pas entendre le génie de cet album ! Un truc sorti au début des années 90, qui est encore comparable avec les ziks actuelles 15 ans après ! Je vais pas parler des clips à génie du type la deuxième partie de Black Or White, parce que tout le monde le sait (enfin j'ose espérer), je vais parler du talent vocal de Mike. Si, si, Mike est pas seulement une superstar qui a popularisé le moonwalk, c'est un mec avec une voix parfaitement bien dosée. Et ça, on peut s'en convaincre en regardant le live de Gone Too Soon (d'actualité ce titre d'ailleurs :/) lors d'un gala organisé par Clinton. ( http://www.youtube.com/watch?v=KQ_l_o-53nI ) Et oui, Mike n'était pas seulement un danseur hors-pair, c'était aussi une voix d'ange (si tant est qu'un ange existe et puisse avoir une voix). Un petit "pouce en l'air" pour le chef d'oeuvre qu'est Who Is It. Passons maintenant à l'album plus sombre et plus personnel qu'est HIStory. Bon, pas besoin de revenir sur le best-of, qui n'a d'intérêt que pour ceux qui découvrent Michael avec cet album, on va s'attarder sur les Stranger In Moscow, They Don't care about us, et autres Tabloïd Junkie. Rien que ces 3 chansons que je viens de citer, on a affaire à un Michael qui en a plein le dos des injustices de ce monde. Celles qui touche les autres (la famine, les guerres, les passage à tabac en règle, etc.), et celles qui le touchent personnellement (les tabloïds qui racontent tout et n'importe quoi, et surtout n'importe quoi, sur lui, et la solitude qui pèse sur lui à cause de sa célébrité). Cet album est un "must have" comme ils disent. Je dirais même une "Master piece". Le requiem de Mike quoi ! Celui où il se dévoile, et où les fans n'aiment pas trop voir ça (mon dieu, il est malheureux ! Pourquoi ?). Passons maintenant à Invincible, certes, "flop" selon les critères Jacksoniens (dans les 2 millions, je crois), mais des chiffres que des star académiciens n'osent même pas rêver pour leur nouvel album ! On est d'accord que cet album a été saboté par Sony, et boudé par trop de gens. Pourquoi ? Parce que, depuis toujours, ses titres s'accompagnaient de clips qui déchiraient tout et qui transcendaient la chanson. Là, on a eu un "You Rock My World", un tournage inachevé pour "Unbreakable" (peut-être le verra-t-on sortir de derrière les fagots maintenant qu'il est mort), et un sabotage parfait de la part de Sony qui préférait miser sur les stars-zapping (celles de incroyable talent, nouvelle star et compagnie) que sur ses valeurs sûres. (le CD s'écroule mon bon monsieur qu'ils disaient. Michael, après sa mort, continue à prouver le contraire) Les chansons de ce CD ressemblent à du Dangerous arrivé un peu trop tard. Mais, car il y a un mais, il a voulu travailler sur d'autres aspects de sa musique. La plus flagrante étant sa voix. Il a toujours joué sur sa voix plutôt aïgue, et dans cet album, il s'essaie à une voix un peu plus masculine ("Privacy" par exemple, sur son thème préféré : les papparazzis qui le harcèlent constamment). Et ça marche plutôt bien. Je vais être honnête. Cet album comporte des tueries (qui auraient pu être entendues à leur juste valeur si un clip les avait accompagnés), des Unbreakable, des Invincible, qui claquent comme on aime, sur l'immortalité de Mike (artistiquement parlant, bien évidemment), un Mike qui dit "vous avez voulu me descendre, c'est raté, je suis encore là, et je vous emmerde". Il mord, et on aime ça ! Mais soyons honnête, l'album comporte aussi beaucoup de balades, et les balades, point trop n'en faut. La plupart sont bien évidemment écoutables, ne serait-ce que par certains passages où il se lâche (dans Heaven can wait, par exemple), mais une ne méritait même pas d'exister : "Don't Walk Away". C'est de la soupe, je ne vois pas d'autre mot ! Que voulez-vous, on ne peut pas être parfait tout le temps. Quoiqu'il en soit, le Michael artistique existe bel et bien après Thriller ! Et il faut s'attarder un peu pour s'en convaincre. Un petit mot sur Michael et ses records. A peu près tout ce qu'il a entrepris s'est accompagné d'un record. Thriller, le plus vendu de tous les temps. HIStory, double album le plus vendu de tous les temps. Blood on the Dance Floor, (oups, j'ai oublié d'en parler ! 5 petits cadeaux dans un mélange verdâtre de remixes indigestes, forcé par Sony bien sûr. Et une chanson qui évoque déjà la relation dangereuse entre Michael et les médocs), album de remixes le plus vendu de tous les temps. Je suis sûre qu'en cherchant bien, on peut trouver "Invincible, flop le plus vendu de toute l'histoire des flops". Mmh, à la mort d'Elvis, 75 000 personnes avaient assistés à ses funérailles. A celle de Lady Diana, c'étaient 250 000 personnes. Les réservations pour les funérailles de Mike s'élèvent à plus d'1 millions ! Le soir de l'annonce de sa mort, les gens du monde entier ont commencé à acheter (ou racheter) les albums de Mike. Dans les top 20 des amazon et autres iTunes du monde entier, Michael ne se plaçait pas seulement premier, mais plaçait environ 15 à 18 albums sur les 20 places !! En une semaine, il a battu le record du nombre de titres téléchargés légalement (1,6 millions si mes souvenirs sont exacts), et ce n'est pas fini. Le merchandising lié à sa mort ne fait que commencer. Et je suis sûre qu'il va encore battre des records de vente avec le matériel inédit qui risque de sortir dans les prochains mois. Même mort, notre Mike éternel continue à répandre sa musique dans le monde entier. Il n'a même plus besoin d'être là. Malgré la tristesse que m'a apporté cette mort si soudaine (je devais le voir le 24 juillet à Londres), malgré la tristesse qui doit être encore vivace dans sa famille, Mike est éternel dans sa musique. Aussi cliché que cela puisse paraître, sa musique est au-delà de la mort, et, vu l'émotion vive qu'a provoqué sa mort, elle a touché plus de gens qu'on a voulu l'admettre.
8 mai 2008

[série] Ally McBeal

Evidemment, Ally McBeal, c'est presque has been, vu qu'on est déjà passé aux très désespérées Housewives, et au très beau Michael Scolfield de chez Prison Break. Mais on s'en fiche, parce qu'Ally McBeal, c'est comme une copine qu'on a pas vu depuis des siècles mais que ça fait vraiment plaisir de revoir. (Un peu comme nos Friends, aussi)

Pour les 3 du fond qui se trouvaient dans une prison turque ces 15 dernières années, Ally Mc Beal est une avocate déjantée qui débute dans le cabinet Cage & Fish, où elle retrouvera par hasard Billy, son amour de toujours qui l'avait quitté quelques années auparavant. Et comme le hasard fait très mal les choses, son Billy est marié à une femme qui deviendra même la meilleure amie d'Ally.
Bon, ok, ça sent soit le truc suicidaire, soit le truc à la "feux de l'amour". Sauf que c'est ni l'un, ni l'autre et heureusement !

Ally McBeal, c'est une femme un peu tarée, avec des hallucinations, une chanson-thème (Tell Him, je vous la conseille le matin, avant d'aller bosser, ça mets la pêche, je l'ai même mise sur mon portable), et une capacité innée à se retrouver avec des mecs avec qui l'amour est impossible (soit parce que c'est des loosers, soit parce que l'acteur est trop souvent en prison pour consommation de produits illicites et qu'il finit par se faire virer. Robert Jr, si tu nous regarde...)

Evidemment, Ally McBeal, c'est notre héroïne, mais y'en a pleins d'autres dans le cabinet à qui on pourrait décerner la palme de la folie douce. John Cage par exemple ! Je me suis toujours demandé pourquoi ces deux-là n'ont pas fini ensemble. C'est vrai, Ally, elle entend Tell Him dans sa tête, elle voit des licornes, ou des petits bébés dansants, lui, il entend Barry White, le son des cloches, et réfléchit à ses plaidoiries toujours pieds nus !

La saison 2 voit l'arrivée de deux nouveaux personnages au coeur de pierre : Nell et Ling. Et on adore les détester ! Ling avec sa manie de poursuivre en justice tous les gens susceptibles de l'enrichir encore un peu plus (avant d'intégrer le cabinet), et Nell, avec ses longs cheveux blonds et ses répliques cinglantes à souhait.
Bon, je pourrais tout aussi bien m'arrêter là sur le sujet, parce qu'Ally McBeal, c'est la copine de tout le monde.
Etonnamment, j'ai décidé d'acheter la saison 1 le jour où je me suis faite plaquer. Mais maintenant, on regarde la saison 2 avec mon nouveau chéri et on s'amuse toujours autant !

7 mars 2008

[ciné] Bienvenue chez les ch'tis

Fallait bien aller dans le sens de tout le monde, car, oui, en bonne picarde et bonne fan de Kad et Dany Boon que je suis, je me devais d'aller voir ce film. (Déjà que la bande-annonce m'avait bien fait marrer)

Et, passé la surprise du monde dans le petit ciné de ma ville et un faux départ (oui, le vendredi soir, on est repartis bredouille, trop de monde, quoiqu'on a quand même acheté nos places pour le samedi midi), le film fut un très agréable moment de chauvinisme à la française ! Ne soyons pas cyniques, assumons notre chauvinisme, les picards que nous sommes se sont bien poilés, au moins autant que les ch'tis qui y étaient une semaine avant nous (les salauds !). Dany Boon a travaillé 2 ans sur ce film, et il a eu bien raison, il a su équilibrer parfaitement l'humour et la tendresse. C'est drôle sans être lourd, c'est tendre sans être mielleux. Et on sent que Dany Boon y a mis tout son coeur de Ch'timi, c'est une belle déclaration d'amour à sa région d'enfance. Kamini avait déjà commencé à faire aimer les petits coins du Nord de la France avec sa dérision de Marly-Gomont, Dany Boon a réussi à faire une pub d'enfer pour un coin où il fait toujours très froid et où les gens sont des alcoolos pas très acceuillants :p

A voir absolument donc... Merde, je suis en train de faire une critique à la Paris-Match... Oh et puis, assumons, ce film est une réussite, et si vous ne voulez pas le voir, c'est sûrement par esprit de contradiction avec tout le monde, et là, vous le verrez sûrement un jour, mais dans 4 ans, quand il passera sur TF1, et vous vous direz que finalement, ce film, il est pas mal du tout, assez marrant !

8 février 2008

[Divers] Le marché du travail ?

En forme, je suis.

Aujourd'hui, j'ai décidé de causer des trucs qui gonflent. (A l'instar de Bigard, huhu)

Car voilà, depuis décembre 2006, j'ai arrêté mes études, bon, rien de grave hein, j'ai quand même un Bac +3 dans les dents, mais le master cinéma, je ne voyais pas ce que ça pouvait m'apporter de plus, à part ne pas être comptée dans les statistiques du chômage.

J'ai donc trouvé, dès début mars, un *chouette* boulot de monteuse professionnelle. Cool, peu de temps après avoir quitté l'école je trouve le job de mes rêves !

Sauf que... En 3 mois de taf plus ou moins régulier, j'ai gagné... 600 €. Hum... Pour le côté "j'ai enfin mon indépendance financière", on repassera, hein. Après 3 mois de couillonnade en bonne et due forme (ben oui, c'est marqué sur le contrat que 1 jour = 3 montages validés, et la réalité est toute autre, même si t'es une rapide comme moi, et c'est même précisé sur le contrat que les heures supp sont pas comptés. Donc 3 mois de taff et environ 14 jours de comptés sur mes contrats...), j'ai donc décidé de partir. S'en suit une looooongue période de recherche de taf (au moins 1 CV par jour d'envoyé, autant pour des CDD que CDI que Stages). Et c'est au bout de 5 mois de chômage (non indemnisé bien sûr, pas assez d'heures de boulot de comptabilisées) que je me suis décidée, la mort dans l'âme de chercher un job dit "alimentaire", dont le but n'est que de renflouer les caisses bien vides. Par *chance*, dès mon arrivée à la boîte d'interim, j'ai trouvé un boulot très rapidement. Et c'est là que c'est le plus drôle. Ce n'est pas grâce à mes études, non, non, ce n'est pas grâce à mon intelligence et mes capacités d'adaptation, non plus non, ce n'est pas encore grâce à mon expérience (petite certes, mais présente), non, c'est grâce à .... rien, enfin si peu. Ma capacité à taper vite sur un ordinateur. Et cette capacité-là, je l'ai bien évidemment acquise au cours de ces nombreuses années passées devant internet, dans les nombreux forums et chats auxquels j'ai participé.

Autrement dit, voici l'aberration du moment : Aujourd'hui, on trouve un boulot (précaire, bien évidemment, faut pas pousser, j'ai un contrat à la semaine) surtout pas grâce à ses études !!

Mieux, on finit par se dire qu'on n'est capable de trouver qu'un job de ce genre, alors qu'on s'est fait chier à faire plusieurs années d'études... Et on veut nous faire croire à la "valeur" travail... Quel merveilleux concept.

Par chance, à ce travail, je suis plutôt rapide et indépendante (ce qui plaît), et par encore plus de chance, ma chef est quelqu'un de très amusant et sympathique.
Voilà donc où en est le marché du travail. D'un côté, les jobs de monteur sont quasi intouchables (trouvables, si, mais il faut tomber sur celui qui recherche le monteur qui monte sur TON logiciel, ou faut accepter des stages non rémunérés ! Sic, oui sic...), de l'autre, l'intérim est si simple d'accès qu'on se sent presque bête de ne pas être foutu de trouver mieux.

Vive le monde du travail. Etudiants, vous qui vous emmerdez à préparer des dossiers ou réviser vos partiels, profitez-en, le monde ne vous a pas encore bouffé tout cru, vous êtes encore pleins de rêves et d'espoir. Un conseil, dès que vous entrerez dans le monde du travail, peu importe les désillusions (oui oui, on sait, vous savez que c'est un monde difficile, mais ce n'est que de la théorie, vous n'avez pas encore pratiqué !), continuez à garder vos rêves et espoirs, en continuant à chercher cet eldorado, ce CDI, ce job qui vous donnera envie de vous lever le matin, peu importe l'heure. Vous le trouverez. Et moi aussi.

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4 septembre 2007

[musique] Les Wriggles

C'est parti, me revoilà pour causer d'un groupe dont je suis littéralement tombée amoureuse il y a peu. Des wriggles, je ne connaissais que le mp3 perdu dans mes 10 Go de musique intitulé "kounkountchek et tiquétoun". 4 petites secondes amusantes qui n'ont rien d'une chanson, mais voilà à quoi se limitait ma connaissance des Wriggles. C'est par l'intermédiaire de ma cousine que j'ai découvert les "Pourquoi", "La petite olive" et autres "Funky Bandits".

Voici donc un groupe français existant depuis 10 ans, composé de 5 membres (dont un picard de l'Oise !! en force !) tous aussi tarés les uns que les autres. Leurs musiques sont toujours très amusantes, avec de beaux ensembles, 5 voix accompagnées uniquement d'une guitare et parfois d'un beat box.
Je me suis donc acheté récemment le DVD live de la Cigale, enregistré en 2003. 2h de spectacle de folie, avec quelques interludes humoristiques, complètement déjantés. Grande réussite, le jour où j'ai reçu le DVD, j'ai regardé 3 fois de suite le spectacle ! Bon ok, je suis du genre à y aller à fond, tous mes DVD sont rentabilisés de cette manière. Mais tout de même. Ce groupe vaut son pesant de cacahuètes.

3 août 2007

Nos super-héros s'emmerdent... Ep. 3


Nos super-héros s'emmerdent... Ep. 3
Vidéo envoyée par littlealien_
Aujourd'hui, Tommy fait rire sa copine Maria. Voici l'épisode 3 tourné jeudi soir (donc le 2 août 2007). J'ai encore écrit, réalisé, monté, composé pour tout l'épisode. Tous droits réservés par Iris.
31 juillet 2007

Nos Super-héros s'emmerdent... Ep.2 "Censuré"


Nos Super-héros Ep.2 "Censuré"
Vidéo envoyée par littlealien_

Aujourd'hui, Eclair-man teste son nouveau pouvoir. Ecrit, composé, réalisé, monté, post-produit (même les bruitages !) par Iris. Iris Prod 2007.

Voici donc le fameux deuxième épisode enfin en ligne. Là, ça m'a pris beaucoup plus de temps, notamment pour les trucages (de l'image par image à chaque disparition et réapparition), et pour la musique, plus présente que dans le premier épisode. Un troisième et peut-être un quatrième arriveront assez vite je l'espère ! Enjoy !

10 juillet 2007

les super-héros s'emmerdent..


les super-héros s'emmerdent.. ep. 1
Vidéo envoyée par littlealien_

Aujourd'hui, Eclair-man joue avec son pouvoir...

Voici donc le premier épisode d'une mini-série que j'ai commencé voilà quelques mois, je ne sais pas par où commencer. Déjà cette petite chose de 43 secondes est ma fierté car je l'ai menée jusqu'au bout, en contrôlant tous ses aspects. (la nouveauté pour moi étant d'avoir fait la musique dessus)
Le deuxième épisode arrivera sous peu, je l'espère, le montage est fini, mais il me manque la bande-son, j'ai tout à y faire (son direct, musique et bruitages)
Voilà, voilà !

10 juillet 2007

[prose] Les blogs et moi

Pas d'idée de titre, mais j'avais envie d'écrire aujourd'hui. Ecrire pour écrire. Cela fait plusieurs mois que je ne suis pas retournée au cinéma, manque de temps, et d'envie peut-être. J'ai trouvé le temps d'avoir un travail, puis de le quitter 3 mois plus tard. J'ai trouvé le temps de partir sur Annecy et d'en revenir (11h en voiture !!!), bref, je n'ai rien fait de bien constructif ces derniers temps, mais ce fut fort agréable.

Alors, voilà, je m'ennuie un peu en ce moment, en attendant des jours plus occupés, donc je me mets à écrire. Je n'ai même pas l'inspiration. En arrivant ici, à l'instant, je ne savais pas ce que j'allais écrire. (et en plus, je susi redondante !) Peut-être qu'un jour, ce blog évoluera, il sera le lieu de naissance de mes écrits et de mes réalisations. J'en ai déjà des réalisations d'ailleurs, disponibles sur le net. Peut-être que le dernier né sera d'abord annoncé ici (donc, lu uniquement par moi...). Enfin, là, je viens de regarder La Haine, film de Matthieu Kassovitz, avec Vincent Cassel. Grand moment. Presque aussi insoutenable que du Requiem For a Dream. C'est une vision bien noire des cités, mais peut-être est-elle réaliste sous un certain angle. Rappelons quand même que sur 100 jeunes, y'en a un qui crame une voiture mais les 99 autres ne le font pas, eux. Bref, peut-être que ce film a été mal vu par les cités, parce que trop violent et trop éloigné de la réalité, je ne sais pas quel a été son impact dans les cités, pourtant, c'est là que ça aurait été important de savoir, ils sont les principaux concernés dans ce film. En tout cas, les acteurs sont excellents, la fin coupe le souffle par la rapidité d'exécution (c'est le cas de le dire !), bref, un bon film à voir. (Et je suis la première à vouloir absolument voir des films pour le divertissement, et non pour réfléchir, mais je ne sais pas, les films sur la déchéance humaine, j'aime les voir)

Allez, je vais aller retravailler à mon trucage pour le finir au plus vite, je suis impatiente de voir le résultat.

Et j'essaierais de revenir plus souvent par ici.

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